La gestion du stress
Vous avez sans doute déjà entendu parler de "stress moteur", celui qui vous permet de vous dépasser, de performer lors d'une compétition sportive, par exemple. En opposition, il existe le stress inhibiteur qui, lui, est anxiogène, paralysant, limitant, celui qui empêche toute efficacité dans une tâche donnée (expressive, reflective ou active). Qu'en est-il vraiment? Et surtout si le premier donne le sentiment de "se sentir pousser des ailes", comment faire pour gérer le second qui, pour sa part, cause du tord?
Moi, stressé.e???
Avant toute chose, il semble utile de rappeler qu'il n'existe pas de bon ou de mauvais stress une action menée pourra aussi bien avoir un impact moteur sur "X" et inhibiteur sur "Y". De là, on comprend sans grande difficulté, que nous ne sommes pas tous égaux face à la gestion du stress et ausi que les sources de stress ne sont pas les mêmes pour tous. La complexité ne s'arrête pas là! Une situation stressante dans un cadre personnelle peut, si elle se présente dans un cadre professionnelle, ne pas l'être du tout, et inversement.
Il faut donc comprendre que rien n'est stressant en soit. L'état psychologique du stress se fait ressentir lorsque nos ressources semblent épuisées ou insuffisantes face à une situation donnée (répondant à une des caractéristiques suivantes: soudaine, nouvelle, inconnue, incontrôlable) démontrant un décalage réel ou imaginaire entre notre capacité physique, intellectuelle ou émotionnelle face à un évènement qui se produit dans notre environnement proche ou distant.
Il est à noté, qu'une source de stress à un temps donné, peut ne plus l'être quelques temps plus tard. Donc pour résumer, l'état de stress dépend à la fois de la personne, de l'environnement, du contexte, et de la répétition de la source (qui pour cette dernière peut être un facteur aidant ou agravant).
Le deuxième point à soulever est que le stress et l'anxiété sont deux états différents, et que l'on peut être stressé sans être anxieux et anxieux sans "se sentir" stressé.
La "gestion du stress" concerne donc le stress inhibiteur ou le stress anxiogène.
Le stress inhibiteur ou anxiogène
Lorsque cet état se manifeste, il n'est pas rare d'avoir quelques signes physiques qui l'accompagne. On évoque " les mains moites", " le coeur qui s'emballe ou palpite", " les jambes qui flageolent", " la bouche qui s'assèche", " la gorge qui se noue, tout comme l'estomac", "des frissons", "des suées", "des troubles de la vision souvent liés à une hyper ou hypo tension", " des bourdonnement dans les oreilles- accouphènes ou sensation d'oreilles bouchées", " des difficultés à parler ou déglutir", "des bégaiements ou bafouillements", "le sentiment d'être étourdi, au bord du malaise"...
Voilà donc un état qui est, psychologiquement, physiologiquement et physiquement, inconfortable nécessitant bien souvent des efforts considérables pour ne pas se laisser submerger.
Afin d'accompagner mes clients sur la gestion du stress, je les amène à définir à la fois la source activant cet état et les croyances qui y sont rattachées. Nous approfondissons également sur les mécanismes et stratégies, conscients ou non, mis en place afin de les remplacer par des pensées et comportements aidants.
La singularité de chacun est prise en compte, comme dans tout accompagnement, car seule la personne coachée peut indiquer où se trouve son curseur actuellement et quel en est, selon elle, le niveau acceptable (sur une échelle de 0 à 10). Cette évaluation est essentielle afin de pouvoir mesurer l'évolution du coaching. Une introspection (orientée sur la connaissance de soi et des mécanismes physiologiques et cognitifs, une prise de conscience de ses ressources, l'estime de soi et confiance en soi) s'imbrique dans le coaching autour de la gestion du stress afin de permettre au coaché de puiser et créer de nouvelles ressources et en même temps ,de pouvoir s'adapter à de nouvelles sources potentielles de stress qui pourraient surgir à l'avenir.
Vous souhaitez être accompagné.e.s? contactez-moi